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jeudi 11 juin 2015

ABC bêtes, l'expo ! Du 10 au 30 juin 2015...

Ah ! être illustrateur...
Quand on est illustrateur,
on peut faire des choses
que les auteurs ne peuvent pas faire.
Si, si.
Par exemple :
écouter de la musique en travaillant
(impossible, impensable quand on écrit).
ou encore
montrer ses illustrations
de l'esquisse au travail fini
que ce soit en classe lors d'une rencontre
ou à l'occasion d'une exposition.
Tout cela est bien plus parlant,
magie, sans avoir à ouvrir la bouche,
qu'un brouillon rempli
de pattes de mouche illisibles.
Si, si, ah si !
ABRACADABRA...


Alors, vous voyez ?!
C'est vrai, quoi, c'est même
BÊTE comme CHOU :
l'image, l'Art visuel, ça te parle
DIRECTEMENT sans BLABLA.




DONC, me revoilà à Saint-Symphorien,
au Chalet Mauriac où j'ai réalisé
mon abécédaire de A à Z,
ou tout au moins sa première version.
Ensuite ?
ENSUITE, EUH...


Eh bien justement, c'est maintenant, la suite,
l'AFTER comme on dit ici avec humour,
en pensant aux FÊTES de sorties de fête...


C'est FÊTE,
c'est FAIT,
c'est publié,
youplahou tralala yipèèè
grâce soit rendue
à tous ceux et celles
qui m'ont aidée,
ô GRÂCE !



HIP HIP HIP...
HALLUCINANT, non pas sous les effets
de vapeurs dont je ne parlerai pas ici,
INSPIRÉE par le chant des oiseaux qui m'entourent...


Je ne cache pas ma JOIE
et je concocte un petit JEU
pour les KANGOUROUS
qui s'apprêtent à sauter
dans tous les sens
devant les bêtes exposées.




KO debout, ils vont se retrouver,
avant même d'avoir arpenté
en LONG en LARGE
et en travers, cette exposition
la MORVE AU NEZ





NON, il ne s'agit pas d'une expo
de la Cité des Sciences,
mais d'un abécédaire, OUI !


OÙ est-ce que ça se passe
très exactement ?
À la médiathèque Jean Vautrin
de Saint-Symphorien (Aquitaine)
pile poil entre les vignes et la PLAGE,
dans les PLAINES des Landes.


POURQUOI une exposition ?
Pour montrer les originaux de mon livre,
comme je l'ai expliqué au tout début de ce post,
mais aussi pour expliquer la technique utilisée :
la gravure sur mousse.
Aussi l'expo est-elle pensée
comme une déambulation
du chemin de fer
à l'illustration finale,
avec des petits textes
répondant aux QUESTIONS
que pourraient se poser les enfants.



Mais je ne veux pas en dévoiler davantage.
Venez, venez nombreux
vous promener, chercher la petite bête,
et la grosse (parce qu'il y en a aussi) :
vous avez jusqu'à la fin du mois.


Alors... À bientôt !










samedi 3 mai 2014

Montmartre, le Chat Noir et le gang des Bêtises

Je n'ai pas encore eu le temps de vous en parler,
ou je vous en ai touché deux mots, ou trois, guère plus.
Mon dernier album "Pont des arts" est en librairie
depuis deux semaines : La chasse au ça, 
superbement illustré par Vanessa Hié
(j'adore).
Hop hop hop...


Eh oui ! Il se trouve que j'y habite,
à Montmartre.
A l'époque de Théophile Alexandre Steinlen,
qui a dessiné la fameuse affiche du Chat Noir,
le paysage que j'aurais pu admirer
depuis ma fenêtre aurait été bien différent.
En 1896, date où le chat prend vie,
le Sacré-Coeur était encore en construction.
Aujourd'hui, il y a encore beaucoup de matous
qui errent dans le quartier, notamment dans les jardins
au pied de l'église couleur Chantilly.
Et le sombre animal du fameux cabaret
est presque aussi populaire
que cette vieille tour Eiffel.

 
On le voit partout : affiche, carte postale,
tasse, sac, pendentif, bague, plateau,
t-shirt avec ou sans manches,
calendrier, boc, boîtes diverses,
porte-serviettes, thermomètre
et j'en passe...










Je parie, d'ailleurs, qu'elle est un peu jalouse,
la tour Eiffel. Regardez plutôt :


Tout de même, hein !
Pas d'inquiétude, madame, je me suis aussi occupée de vous.
Bientôt, vous aurez votre livre, patience.
En juillet.
 Pour l'instant, place au ça, euh ! au chat
qui sème la terreur dans les escaliers de Montmartre,
sur les pavés, chez la poissonnière, chez le boulanger...

 
Sale bête ! Ou : c'est la Bête !


Mais non, pas cette bête-là.
Même si elle est très belle
(je l'ai dénichée sur internet, bravo à son papa ou sa maman)


Non, non et non. Pas lui.
Lui, c'est le boucher.
Une terreur en soi, mais bon.
Pas ça.
 Non, je vous parle toujours de celui-là,
qui appartient à ce lieu-là,
dehors...


dedans...
 

en chansons...

 
MIAHOU !
Place, place !
Le gang des Bêtises a juré de le trouver !
Alors, c'est parti, suivons Louison, Gus et Dédé !




lundi 24 octobre 2011

La bande des Super - chronique 2


Arriver à cette couverture-là a été un parcours du combattant... Je m'explique.


Fallait-il mettre en avant le papa ? (je rappelle que le titre est Mon père est un agent super-top-secret)
Père et fille ?
Ou bien, l'héroïne et le héros, alias Lulu et James, parce qu'il s'agit du premier tome de la série ?
Et les méchants ?
Quel décor ? D'ailleurs, un décor était-il nécessaire ?
Pour cela, Pierre a dessiné plusieurs projets de couverture, des plus simples aux plus fouillés, aux plus délirants, jusqu'à en avoir une indigestion. Nous devions absolument rendre une couverture à l'éditeur. Dans l'urgence. Argh...
Voici quelques esquisses :






Cette première série nous a menés à choisir, grâce aux avis constructifs des uns et des autres, merci les amis (et notamment Clément Oubrerie, à qui l'on doit la superbe série Aya de Yopougon), bref nous avons choisi la couve suivante :


À ce stade, nous en étions à peine à la moitié de la bédé... Quand nous l'avons terminée, nous sommes revenus au dossier "couverture". Et nous sommes tombés d'accord : elle était trop chargée, pas assez percutante. Il fallait davantage de simplicité, et de l'action ! Pierre a alors proposé ce qui suit :




Avec, en quatrième de couverture, l'homme au foyer Robert Châtainclair en James Blonde, agent super-top-secret et papa de l'héroïne.


Les petits malins auront remarqué que les couleurs ne sont pas les mêmes que sur la couverture définitive. En effet, nous sommes revenus au choix de couleur "nuit" parce que la bédé se déroule le temps d'une nuit (temps de tous les possibles et du rêve) et que le violet apporte un côté mystérieux que le bleu clair ne contenait pas.
Le bleu faisait davantage "vacances", mettait moins en avant Lulu et rabaissait l'album en âge... Autre paramètre compliqué qui entrait en ligne de compte. Évidemment, nous suivons l'adage qui dit que la bande dessinée s'adresse à des lecteurs de 7 à 77 ans. Les petites étoiles ont été ajoutées in extremis.
Donc, revoyons cette couverture :


Avec les étoiles :


Et James Blonde au verso :


Restaient les détails. Notamment, l'illustration qui me permet de faire des bulles et les remplir de mots pas forcément sérieux pour les dédicaces. J'ai demandé à Pierre de mettre le méchant et le papa dans une situation rigolote. D'étape en étape, voilà le résultat :






Conclusion : maintenant, vous savez tout. Une petite dédicace ?