mardi 4 mai 2010

Qui a vu l'ours polaire de Manigod ?


Au jeu du qui quoi où quand comment pourquoi, les élèves de la classe de CE2/CM1 de Laurent Lancéa et d'Irène ont eu de la suite dans les idées.
Les idées, justement, on y reviendra. Patience.
A Manigod, prenez un jeune ours polaire extrêmement têtu qui ne veut pas dormir.
Donnez-lui, pour ami et conseiller, un vieux phoque sage, sourd comme un phoque (hein ? quoi ? qu'est-ce que tu dis ?)... Je dis aussi un lion, une girafe, un singe et une tasse de thé, tu as compris ? (une tasse de quoi ?) Une tasse de glaaaaace !
Une banquise bien plate, des icebergs bien fondants, quelques pingouins avec des bras aussi inutiles que le mien, enfin une bande de morses qui parlent le morse feront l'affaire.
Bon et alors, avec ça, qu'est-ce qu'on va faire ?
Une histoire-photos.
Pffff... j'imagine déjà la tête de l'ours livreur d'icebergs, ouarf !
Ah ! Parce que je ne vous ai pas tout dit. Cet ours-là s'ennuie tant qu'il a la brillante idée de s'occuper comme les grands : faire un métier. Ben oui.
Mais attention, pas n'importe quel métier !
- réchauffeur de frigos
- maître-nageur dans du thé (pour éviter de boire la tasse)
- pompier des neiges (appelé quand un bonhomme de neige fond)
- coiffeur de bananes
- pollueur d'air (à l'aide de gros mots)
- pondeur de billets (petites et grosses coupures, toutes devises traitées)
- avaleur de papier
- distributeur d'enfants
- casseur d'oeufs
- livreur d'icebergs (le premier métier choisi par notre héros polaire)
- ramasseur de grains de sel
- rattrapeur de temps
- éplucheur de cheveux
- nettoyeur d'océans
- écrabouilleur de cerveaux (ouille)
- donneur de bisous (ah)
- gardien d'idées, rien que ça !
Ce sera ce dernier métier qu'il choisira, les autres provoquant des catastrophes en série.
Gardien d'idées, on devrait proposer cette nouvelle profession au gouvernement, non ?
Qui veut son diplôme ?
Pour conclure, en une journée d'atelier d'écriture à Manigod, on a imaginé un autre monde.
Reste à écrire la suite (ça, c'est eux) et la lire (ça c'est moi).
Merci au photographe, Thierry Caquais, accessoirement organisateur de sourires et débatteur de livres maltraités par leurs auteurs !
Je n'oublie pas Anne, sans qui mon saut de puce à la montagne de l'écriture n'aurait pas été aussi agréable.

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