mardi 12 septembre 2017

LE FANTÔME DE L'OPÉRA, un album d'après l'oeuvre de Gaston Leroux

Il s'est fait attendre.
Il était là, courant d'air insidieux,
apparaissant et disparaissant à sa guise,
laissant derrière lui un léger parfum d'amertume...


Après deux ans de jeu de cache-cache,
le Fantôme de l'Opéra est enfin sous les feux de la rampe !


En scène !
Christine Daaé, jeune chanteuse rêvant de devenir la voix du jour,
Raoul de Chaligny, son ami d'enfance, fou amoureux d'elle,
La Carlotta, diva (divine ?) interprète du rôle de Marguerite
dans l'opéra Faust de Gounod et...
"Lui" ! Lui, le Fantôme, ou devrais-je dire l'incarnation du Diable,
un Faust imaginaire, un Méphistophélès en puissance ?
Laissez-moi vous amener à l'Opéra écouter un extrait de Faust,
Le veau d'or, chanté par Boris Christoff.
"Et Satan conduit le bal, conduit le bal..."
L'ombre du Fantôme rôde.
Dans cet album que j'ai adapté du roman de Gaston Leroux,
on peut vraiment parler d'événements diaboliques,
à commencer par le rhume soudain de La Carlotta,
qui doit être remplacée à la dernière minute par une débutante.


"Ah ! je ris de me voir si belle en ce miroir..."
L'air des bijoux (ici interprété par l'irremplaçable Maria Callas)
que la Castafiore fit connaître par le biais d'Hergé,
prend un tout autre sens dans la bouche de Christine Daaé, la jeune chanteuse.
Elle devient en une soirée la nouvelle cantatrice adulée par le public.

Christine Daaé, dès lors, ne quittera pas le devant de la scène,
pour le plus grand plaisir de Raoul de Chaligny
et d'un certain Erick, son rival de la loge n°5,
pour qui la jeune femme chante de tout son coeur,
Raoul ne l'a-t-il pas entendue le dire ?


Erick, qu'elle rejoindra en traversant le miroir...
Jalousie, disparitions, rage,
le lecteur suivra le pas de Raoul,
en quête de sa belle et de vérité,
Raoul, avide de faire tomber les masques.

   
Le Fantôme de l'Opéra est à la fois un roman
aux allures de conte fantastique (nous connaissons tous La Belle et la Bête),
aux rebondissements multiples dignes d'un opéra,
mais aussi une grande histoire d'amour impossible.
L'album, au très grand format - 280 x 370 mm -
est magnifiquement illustré par Christel Espié,
qui plonge le lecteur dans une époque (fin XIXe)
et une atmosphère théâtrale et mystérieuse.


Les illustrations pleines pages à la peinture
et les cabochons accompagnant les titres de chapitres
permettent au jeune lecteur de découvrir (ou redécouvrir)
l'Opéra de Paris et ses coulisses
tout en le faisant voyager dans le temps.


Rendez-vous chez votre ami libraire
pour rencontrer (enfin !) le Fantôme
publié par les éditions Gautier-Languereau.









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